Travail au pair en France : quel statut choisir ?
Vous avez entendu parler du travail au pair mais de quoi s'agit-il exactement ?
Il faut distinguer deux situations :
- le salarié au pair qui est une personne embauchée sans condition d'âge ou de nationalité par un particulier employeur pour effectuer des tâches à domicile (garde d'enfants, ménage, repassage...) en contrepartie d'une rémunération en nature (logement, nourriture), ce dispositif concernant généralement des étudiants mais pas exclusivement. Le particulier qui embauche un salarié au pair doit le déclarer à l'Urssaf. L'Urssaf adresse ensuite chaque trimestre au particulier une déclaration nominative simplifiée (DNS) à compléter qui sert au calcul des cotisations. Au vu de cette déclaration, l'Urssaf envoie au particulier employeur un avis d'échéance des cotisations dues.
- le stagiaire aide familial étranger qui est un jeune étranger inscrit en France à des cours de français pour étrangers et qui est hébergé par une famille d'accueil en contrepartie de la réalisation de tâches à caractère familial ou ménager (garde d'enfants notamment). L'accueil d'un stagiaire aide familial étranger donne lieu à un accord écrit entre le stagiaire et la famille d'accueil avant que le stagiaire ait quitté son pays d'origine, cet accord définissant notamment les droits et les obligations de chaque partie. La famille qui accueille ce jeune doit le déclarer à l'Urssaf ou auprès du Centre national du chèque emploi service universel (Cncesu).
À noter :
À la différence du « stagiaire aide familial étranger », le « salarié au pair » relève de la convention collective du particulier employeur.
Source : www.service-public.fr